Et oui Clamart fait son retour en ProF, en plus ca tombe bien c'est juste à coté de mon nouveau domicile Parisien
> Le 10-06-2008
Alain Deschamps : « On ne veut plus redescendre »
Détenteur du record du nombre de saisons consécutives en première division, Clamart fait son grand come-back dans les hautes sphères du volley féminin après 5 années passées en N1. A cette occasion, Alain Deschamps, Président du CVB 92, nous accorde un long entretien pour se familiariser dès maintenant aux enjeux qui attendent son club.
Dans quelques mois, votre équipe foulera de nouveau les parquets de l'élite.
Que ressentez-vous après ces 5 années d'attente ?
C'est un grand plaisir, difficile à exprimer. Au fond de moi, dans mon cœur et mon esprit, j'ai toujours considéré que nous faisions partie de l'élite. Lorsque nous étions descendus en 2003, c'était pour des raisons financières et non sportives. On a mis 2 ans à rétablir la situation économique, puis 3 ans pour bâtir le projet de remontée en Pro AF. Maintenant, nous sommes tous contents d'être de retour, là où nous étions pendant 28 années consécutives ! Le volley est le sport numéro 1 à Clamart depuis plus de 60 ans, donc c'est un plaisir partagé par toute la ville.
Le maintien sera évidemment l'objectif prioritaire de la saison prochaine...
Ah oui ! C'est très simple, on ne veut plus redescendre ! Ce ne sera pas facile, car on aura l'un des plus petits budgets de la Pro AF, et on sera très encadré par la DNCG. Mais je pense que le maintien est jouable, en tout cas pour le moment on mérite notre place à ce niveau puisqu'on y est. Il faudra attendre la fin des transferts pour évaluer les forces de chaque équipe. Puis, toutes les saisons, il y a des formations qui éclatent un peu et qui connaissent de mauvaises surprises. Ce fut le cas de Béziers la saison dernière, alors que ce club nous avait habitués à jouer les premières places.
Comment pensez-vous réussir l'opération maintien ?
On se défendra avec nos armes. Depuis toujours, la politique du club est basée sur la formation des joueuses françaises, et on ne recrute jamais à prix d'or des étrangères. Donc on veut continuer à privilégier la formation de nos jeunes, car nous avons beaucoup de collectifs bien classés dans leurs championnats, et notamment une équipe réserve qui vient d'accéder à la N2. Puis, on veut aussi privilégier le recrutement dans le bassin francilien pour créer une identité régionale, voire clamartoise. Depuis des années, nous avons mis des passerelles pour les jeunes espoirs, donc elles auront leur chance de participation en Pro AF. Quoi qu'il en soit, nous n'aurons pas une équipe de mercenaires (sic). Car j'ai une conception assez philosophique du volley.
Comptes tenus de ce pari sur la jeunesse et l'avenir, pensez-vous que la saison prochaine sera celle de la transition ?
Oui, d'autant qu'après les habitudes prises en N1, il va falloir se familiariser de nouveau avec le niveau de la Pro AF. On va également renforcer la structure du club pour être digne de la LNV. On va recruter un dirigeant pour nous épauler au quotidien, car là nous franchissons un nouveau cap.
Objectivement, est-ce que votre club est capable de retrouver son lustre d'antan ?
Je pense que c'est un problème qui repose sur le développement de nos capacités financières. En trouvant de nouveaux sponsors, et en bénéficiant de plus de subventions locales. Sur ce dernier point, j'espère qu'on deviendra une priorité pour la municipalité. Pour les sponsors privés, c'est plus délicat, car il y a une énorme concurrence en Ile-de-France dans le domaine sportif. Et il n'y a qu'à voir dans le volley féminin, nous sommes beaucoup de clubs franciliens (Villebon, La Rochette, Stade Français et Clamart, ndlr)
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